Les discussions entre Athènes et ses créanciers se poursuivent Les discussions entre Athènes et ses créanciers se poursuivent Les discussions entre Athènes et ses créanciers se poursuivent
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Les discussions entre Athènes et ses créanciers se poursuivent

Publié le 7 mars 2017,
par Reuters.
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ATHENES (Reuters) – Les créanciers internationaux de la Grèce ont prolongé les discussions à Athènes portant sur les réformes nécessaires au déblocage des prochaines tranches d’aide dans le cadre du plan de sauvetage international, ont rapporté des sources proches du dossier mardi.

Des sources grecques avaient indiqué plus tôt que des responsables des institutions européennes et du Fonds monétaire international (FMI) devaient conclure une semaine de consultations ce mardi.

« Quelques progrès ont été réalisés hier, aussi vont-ils essayer d’aller le plus loin possible », a déclaré une source proche des créanciers, préférant garder l’anonymat. Elle n’en n’a pas dit davantage.

Les discussions entre le gouvernement grec et les experts de la Commission européenne, du Mécanisme européen de stabilité (MES), du FMI, et de la Banque centrale européenne (BCE) piétinent depuis des mois, ravivant les craintes d’une nouvelle crise financière dans la zone euro, alors que les nerfs des investisseurs sont déjà mis à l’épreuve par les prochaines échéances électorales aux Pays-Bas (mars), en France (avril-mai) et en Allemagne (septembre).

Le 20 février dernier, les ministres des Finances de la zone euro sont parvenus à un accord permettant la reprise des négociations sur l’évaluation par les créanciers d’Athènes de l’application de l’accord de soutien en cours. Mais pour aider à sortir de l’impasse, le gouvernement Tsipras a approuvé des réformes impopulaires, portant notamment sur les impôts et les retraites, qui prendront effet en 2019.

La Grèce est d’accord pour discuter de mesures supplémentaires représentant l’équivalent de 2% de son produit intérieur brut, soit 3,8 milliards d’euros, sacnaht qu’elle devra honorer cet été des échéances de 7,2 milliards d’euros.

Les bailleurs de fonds, qui ont validé le troisième plan de sauvetage d’un montant de 86 milliards d’euros, exigent de passer en revue les progrès accomplis par la Grèce avant de verser les prochaines tranches d’aides.

De son côté, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a déclaré mardi que la Grèce devait décider si elle voulait rester dans la zone euro, ajoutant que Berlin était ouvert à des discussions portant sur l’allègement de la dette d’Athènes en 2018 si cela s’avérait nécessaire.

 

(Lefteris Papadimas, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)