Agnès Evren, porte-parole de NKM pour Paris 2014 Agnès Evren, porte-parole de NKM pour Paris 2014 Agnès Evren, porte-parole de NKM pour Paris 2014
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Agnès Evren, porte-parole de NKM pour Paris 2014

Publié le 3 février 2014,
par VisionsMag.
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Photo : l'équipe des 4  porte-parole de campagne de NKM (de gauche à droite) : Agnès Evren, Pierre-Yves Bournazel, Valérie Montandon et Vincent Roger. Sources - nkmparis.fr   Agnès Evren est élue UMP de Paris depuis 2001 et adjointe au maire du XVe arrondissement en charge des affaires scolaires. Entrepreneur, elle est aussi Porte-parole de Nathalie Kosciusko-Morizet pour la campagne des municipales de la ville de Paris. RENCONTRE.

Agnès Evren, pouvez-vous nous donner les grandes lignes de votre parcours ?

Agnès Evren :

J’ai deux casquettes complémentaires : chef d’entreprise et adjointe au maire UMP du XVe arrondissement de Paris dont le député-maire est Philippe Goujon. Je me suis engagée en politique parce que j’aime la proximité avec les gens et je trouve dans l’action municipale ce que j’attends de la politique : être utile, concret, avoir des idées, les confronter avec la population et les réaliser. Telle est ma conception de la politique. J’ai la conviction que l’on ne peut exercer un mandat local efficacement sans être ancré dans la société civile.

Je me suis spécialisée dans les questions d’éducation en travaillant auprès des ministres de l’Education Luc Ferry, dont j’étais Chef de Cabinet, puis Xavier Darcos. J’ai été aussi conseillère parlementaire de François Baroin au ministère du Budget puis au ministère de l’Economie et des Finances. Ces expériences m’ont permis de mieux connaître le fonctionnement de l’Etat, de la gestion de son budget et d’avoir une vision plus globale de la société. Enfin, je suis Secrétaire nationale de l’UMP.

Pourquoi avoir pris la décision de vous engager aux côtés de Nathalie Kosciusko-Morizet ?

Agnès Evren :

Si je me suis pleinement engagée aux côtés de NKM, c’est parce qu’elle seule est capable de gagner Paris. C’est elle qui porte le mieux l’envie d’alternance des Parisiens. Elle fait une formidable campagne de terrain. C’est une femme courageuse, libre, indépendante et ouverte d’esprit. Elle aime travailler avec des gens issus d’horizons divers, qui n’ont pas forcément une unité de regard sur les sujets. Elle a réussi le rassemblement de la Droite et du Centre, là où la municipalité sortante part divisée sur trois listes: PS, EE-LV, Front de gauche.

Son projet pour Paris va au-delà des partis. C’est cela que les Parisiens attendent de nous. L’alternance ne sera possible que si nous sortons de la logique d’une droite recroquevillée sur elle-même. Paris a besoin d’un rassemblement nouveau, plus ouvert et plus moderne. Elle seule l’incarne.

Enfin, NKM met en avant les femmes, ce que je ne peux qu’approuver. Ce qui m’a toujours frappée en politique, c’est la capacité des hommes à se coopter. Elle a choisi 11 femmes têtes de listes pour 9 hommes, y compris dans des arrondissements clés pour l’alternance.

Vous êtes spécialiste des questions d’Education. Quelle serait la mesure sur laquelle vous reviendriez si NKM était élue Maire de Paris ?

Agnès Evren :

Sans conteste la réforme ratée des rythmes scolaires. C’est une réforme qui a été imposée à la hussarde, sans la moindre concertation avec les parents d’élèves et la communauté éducative. Plus personne ne comprend le sens de cette réforme. Les enfants sont plus fatigués qu’avant puisque les journées sont toujours aussi longues et, de surcroît, ils vont à l’école le mercredi matin.

Quelle seraient vos premières actions pour modifier cette situation ?

Agnès Evren :

Si les Parisiens nous font confiance, nous engagerons au plus vite une concertation avec tous les acteurs concernés. Nous procéderons à un contrôle systématique des intervenants en charge des ateliers périscolaires qui devront justifier d’une solide expérience pédagogique.

Nous veillerons scrupuleusement à la mise en cohérence des ateliers éducatifs avec le projet pédagogique des maîtres, en utilisant le temps dégagé pour du soutien scolaire et l’enseignement des langues et du numérique.
Enfin, nous instaurerons un droit de regard des enseignants dans le choix des activités périscolaires. L’école de la République doit rester maîtresse chez elle.

Plus largement, que proposez-vous pour stimuler le développement économique de Paris ?

Agnès Evren :

L’attractivité de Paris, et de l’Île-de-France, se détériore. Entre 2008 et 2012, les investissements directs étrangers ont chuté de plus de 40%.
Pour stimuler l’emploi et augmenter les recettes touristiques, nous proposons notamment d’étendre les possibilités d’ouverture le dimanche, comme cela se fait ailleurs. Il ne s’agit pas d’ouvrir 100 % des magasins le dimanche à Paris, mais d’aménager et d’étendre les dérogations existantes. Aujourd’hui, il n’y a que 650 commerces non alimentaires ouverts le dimanche à Paris. On pourrait augmenter considérablement ce nombre, ce qui permettrait de créer 10.000 emplois supplémentaires.

Anne Hidalgo a plusieurs fois changé d’avis sur ce sujet pour des raisons purement idéologiques. Alors que la France traverse une grave crise économique, comment renouer avec la croissance si on empêche ceux qui veulent travailler de le faire ?

Pour vous, quelles sont les différences fondamentales entre le programme de NKM et celui de la candidate PS ?

Agnès Evren :

NKM et Anne Hidalgo portent une vision radicalement différente de la Ville.

D’abord, un constat s’impose : les classes moyennes ont été les grandes sacrifiées des deux mandats de la majorité municipale. Ce sont elles qui, par exemple, ont payé le plus d’impôts locaux. Il est devenu presque impossible, à moins d’être très aisé, ou très aidé, de se loger à Paris.

La politique de logement de l’équipe sortante est un échec cuisant : la stratégie de préemption et de re-conventionnement a abouti à une fuite des classes moyennes hors de la capitale, ce qui est aux antipodes d’une réelle mixité sociale dans les quartiers ! Nous voulons déverrouiller l’accès au logement.

On retiendra surtout de l’ère Delanoë – Hidalgo l’explosion sans précédent des impôts, de l’endettement et des dépenses, sans que le service fourni aux Parisiens et l’accès aux services municipaux n’aient été améliorés pour autant. NKM sera, elle, le maire du zéro impôt supplémentaire.

Quelles solutions souhaitez-vous donc apporter aux Parisiens ?

Agnès Evren :

Nous défendons un changement radical de méthode : au lieu de dépenser des sommes considérables pour racheter des logements existants et les transformer en logements sociaux, nous voulons privilégier les logements nouveaux qui doivent être affectés en priorité aux classes moyennes.

Tout nouveau logement social créé devra obligatoirement être accompagné de la création d’un logement intermédiaire. Nous imposerons un taux maximal de 30 % de logements sociaux par quartier. Nous favoriserons l’accès à la propriété en proposant systématiquement 20% des nouveaux logements aux Parisiens à un prix inférieur de 25% à celui du marché.

Plus largement, notre projet est de bâtir une ville plus facile à vivre. La « révolution des horaires » est l’illustration de cette approche : des crèches qui accueillent les enfants plus longtemps, des magasins ouverts le dimanche et le soir, un métro qui circule jusqu’à deux heures du matin en semaine et toute la nuit le week-end, des bibliothèques et des centres sportifs ouverts tard le soir…

Enfin, la mise en place d’une politique de sécurité globale et au service de chacun sera au cœur de notre action. NKM agira dés sa prise de fonction en créant une police de quartier, en doublant le nombre de caméras équipant les rues de Paris et en négociant avec la RATP une couverture intégrale du métro d’ici 2020.

Pour terminer sur une note moins sérieuse mais toute aussi importante : parlez-nous de vos lieux favoris dans Paris. Où se rend Agnès Evren lorsqu’elle n’est pas en campagne ?

Agnès Evren :

J’ai deux casquettes complémentaires : chef d’entreprise et adjointe au maire UMP du XVe arrondissement de Paris dont le député-maire est Philippe Goujon. Je me suis engagée en politique parce que j’aime la proximité avec les gens et je trouve dans l’action municipale ce que j’attends de la politique : être utile, concret, avoir des idées, les confronter avec la population et les réaliser. Telle est ma conception de la politique. J’ai la conviction que l’on ne peut exercer un mandat local efficacement sans être ancré dans la société civile.

Je me suis spécialisée dans les questions d’éducation en travaillant auprès des ministres de l’Education Luc Ferry, dont j’étais Chef de Cabinet, puis Xavier Darcos. J’ai été aussi conseillère parlementaire de François Baroin au ministère du Budget puis au ministère de l’Economie et des Finances. Ces expériences m’ont permis de mieux connaître le fonctionnement de l’Etat, de la gestion de son budget et d’avoir une vision plus globale de la société. Enfin, je suis Secrétaire nationale de l’UMP.

Pourquoi avoir pris la décision de vous engager aux côtés de Nathalie Kosciusko-Morizet ?

Agnès Evren :

Si je me suis pleinement engagée aux côtés de NKM, c’est parce qu’elle seule est capable de gagner Paris. C’est elle qui porte le mieux l’envie d’alternance des Parisiens. Elle fait une formidable campagne de terrain. C’est une femme courageuse, libre, indépendante et ouverte d’esprit. Elle aime travailler avec des gens issus d’horizons divers, qui n’ont pas forcément une unité de regard sur les sujets. Elle a réussi le rassemblement de la Droite et du Centre, là où la municipalité sortante part divisée sur trois listes: PS, EE-LV, Front de gauche.

Son projet pour Paris va au-delà des partis. C’est cela que les Parisiens attendent de nous. L’alternance ne sera possible que si nous sortons de la logique d’une droite recroquevillée sur elle-même. Paris a besoin d’un rassemblement nouveau, plus ouvert et plus moderne. Elle seule l’incarne.

Enfin, NKM met en avant les femmes, ce que je ne peux qu’approuver. Ce qui m’a toujours frappée en politique, c’est la capacité des hommes à se coopter. Elle a choisi 11 femmes têtes de listes pour 9 hommes, y compris dans des arrondissements clés pour l’alternance.

Vous êtes spécialiste des questions d’Education. Quelle serait la mesure sur laquelle vous reviendriez si NKM était élue Maire de Paris ?

Agnès Evren :

Sans conteste la réforme ratée des rythmes scolaires. C’est une réforme qui a été imposée à la hussarde, sans la moindre concertation avec les parents d’élèves et la communauté éducative. Plus personne ne comprend le sens de cette réforme. Les enfants sont plus fatigués qu’avant puisque les journées sont toujours aussi longues et, de surcroît, ils vont à l’école le mercredi matin.

Quelle seraient vos premières actions pour modifier cette situation ?

Agnès Evren :

Si les Parisiens nous font confiance, nous engagerons au plus vite une concertation avec tous les acteurs concernés. Nous procéderons à un contrôle systématique des intervenants en charge des ateliers périscolaires qui devront justifier d’une solide expérience pédagogique.

Nous veillerons scrupuleusement à la mise en cohérence des ateliers éducatifs avec le projet pédagogique des maîtres, en utilisant le temps dégagé pour du soutien scolaire et l’enseignement des langues et du numérique.
Enfin, nous instaurerons un droit de regard des enseignants dans le choix des activités périscolaires. L’école de la République doit rester maîtresse chez elle.

Plus largement, que proposez-vous pour stimuler le développement économique de Paris ?

Agnès Evren :

L’attractivité de Paris, et de l’Île-de-France, se détériore. Entre 2008 et 2012, les investissements directs étrangers ont chuté de plus de 40%.
Pour stimuler l’emploi et augmenter les recettes touristiques, nous proposons notamment d’étendre les possibilités d’ouverture le dimanche, comme cela se fait ailleurs. Il ne s’agit pas d’ouvrir 100 % des magasins le dimanche à Paris, mais d’aménager et d’étendre les dérogations existantes. Aujourd’hui, il n’y a que 650 commerces non alimentaires ouverts le dimanche à Paris. On pourrait augmenter considérablement ce nombre, ce qui permettrait de créer 10.000 emplois supplémentaires.

Anne Hidalgo a plusieurs fois changé d’avis sur ce sujet pour des raisons purement idéologiques. Alors que la France traverse une grave crise économique, comment renouer avec la croissance si on empêche ceux qui veulent travailler de le faire ?

Pour vous, quelles sont les différences fondamentales entre le programme de NKM et celui de la candidate PS ?

Agnès Evren :

NKM et Anne Hidalgo portent une vision radicalement différente de la Ville.

D’abord, un constat s’impose : les classes moyennes ont été les grandes sacrifiées des deux mandats de la majorité municipale. Ce sont elles qui, par exemple, ont payé le plus d’impôts locaux. Il est devenu presque impossible, à moins d’être très aisé, ou très aidé, de se loger à Paris.

La politique de logement de l’équipe sortante est un échec cuisant : la stratégie de préemption et de re-conventionnement a abouti à une fuite des classes moyennes hors de la capitale, ce qui est aux antipodes d’une réelle mixité sociale dans les quartiers ! Nous voulons déverrouiller l’accès au logement.

On retiendra surtout de l’ère Delanoë – Hidalgo l’explosion sans précédent des impôts, de l’endettement et des dépenses, sans que le service fourni aux Parisiens et l’accès aux services municipaux n’aient été améliorés pour autant. NKM sera, elle, le maire du zéro impôt supplémentaire.

Quelles solutions souhaitez-vous donc apporter aux Parisiens ?

Agnès Evren :

Nous défendons un changement radical de méthode : au lieu de dépenser des sommes considérables pour racheter des logements existants et les transformer en logements sociaux, nous voulons privilégier les logements nouveaux qui doivent être affectés en priorité aux classes moyennes.

Tout nouveau logement social créé devra obligatoirement être accompagné de la création d’un logement intermédiaire. Nous imposerons un taux maximal de 30 % de logements sociaux par quartier. Nous favoriserons l’accès à la propriété en proposant systématiquement 20% des nouveaux logements aux Parisiens à un prix inférieur de 25% à celui du marché.

Plus largement, notre projet est de bâtir une ville plus facile à vivre. La « révolution des horaires » est l’illustration de cette approche : des crèches qui accueillent les enfants plus longtemps, des magasins ouverts le dimanche et le soir, un métro qui circule jusqu’à deux heures du matin en semaine et toute la nuit le week-end, des bibliothèques et des centres sportifs ouverts tard le soir…

Enfin, la mise en place d’une politique de sécurité globale et au service de chacun sera au cœur de notre action. NKM agira dés sa prise de fonction en créant une police de quartier, en doublant le nombre de caméras équipant les rues de Paris et en négociant avec la RATP une couverture intégrale du métro d’ici 2020.

Pour terminer sur une note moins sérieuse mais toute aussi importante : parlez-nous de vos lieux favoris dans Paris. Où se rend Agnès Evren lorsqu’elle n’est pas en campagne ?

Agnès Evren :

Il y a un endroit que j’aime beaucoup dans le XVe, c’est l’île aux Cygnes. C’est une île créée en 1825 pour accompagner l’industrialisation et faciliter la navigation fluviale. C’est un site magnifique, idéal, où je fais mon jogging quand il me reste un peu de temps.