SEOUL (Reuters) – L’élection présidentielle sera organisée le 9 mai en Corée du Sud où les électeurs choisiront un successeur à Park Geun-hye, destituée la semaine dernière, a annoncé mercredi le gouvernement.
Le Premier ministre Hwang Kyo-ahn, qui assure l’intérim à la tête du pays depuis décembre, a fait savoir qu’il ne sera pas candidat.
Ce retrait met en lumière les difficultés cu camp conservateur à se doter d’un candidat. Il alimente en outre les chances de succès de Moon Jae-in, candidat du Parti démocrate, que les sondages placent en tête des intentions de vote.
La justice sud-coréenne poursuit parallèlement son enquête sur les accusations de trafic d’influence visant l’ancienne présidente, Park Geun-hye.
Cette dernière a été convoquée pour être interrogée mardi prochain et ses avocats ont indiqué qu’elle coopérerait et se présenterait devant les magistrats, ce qu’elle avait jusque là toujours refusé de faire.
Park Geun-hye dément toute malversation dans cette affaire qui implique l’une de ses proches, Choi Soon-sil, inculpée pour abus de pouvoir.
(Christine Kim et Ju-min Park, Nicolas Delame pour le service français)