L’énigmatique Rani Assaf, cofondateur de la Freebox
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Rani Assaf se définit modestement comme un technicien, un simple informaticien…mais c’est en fait l’un des créateurs de la Freebox. Difficile pourtant de trouver des informations sur ce Franco-libanais, dont l’entourage professionnel ou familial, comme soudés par une sorte de pacte de discrétion, ne laisse rien filtrer. Ses photos, ses interventions publiques sont rarissimes. Peu d’informations sur le cofondateur et l’un des principaux directeurs d’un groupe français qui pèse aujourd’hui plusieurs milliards d’euros. Une personnalité qui aime vivre et travailler dans l’ombre, un homme qui se cache. Portrait du très secret Rani Assaf.
Rani Assaf est né au Liban en 1974, un an avant le début de la guerre. Arrivé en France, il fait ses études à l’école française d’Électronique et d’Informatique (EFREI), située à Villejuif. Il en sort, diplôme en poche, en 1997. Puis il rejoint Easynet, l’un des tout premiers fournisseurs d’accès Internet en France. Il est ensuite recruté par le président de Free, Xavier Niel en 1999 en compagnie de quelques employés d’Easynet. L’aventure de la Freebox peut commencer.
Rani Assaf, homme clef dans l’organigramme d’Illiad Free
Rapidement Rani Assaf se trouve au cœur du dispositif opérationnel de Free, sur le réseau et les systèmes informatiques. Son rôle, directeur technique du groupe, responsable du réseau IP et Télécom en charge du déploiement DSL.
Il est implanté avec ses équipes d’ingénieurs dans la région de Montpellier, dans un endroit ultra¬-sécurisé, afin de développer les technologies du réseau Free Mobile ou autres projets du groupe Illiad. Le site Internet du groupe reste cependant très laconique sur lui. Beaucoup prétendent pourtant en interne que Rani Assaf est maintenant considéré comme l’homme le plus important de la société. De l’aveu même de son président, Xavier Niel, avec lequel il est en contact permanent, aucune décision ou orientation stratégique du géant des télécommunications n’est prise sans son avis.
Il s’exprime peu. Sur la toile, on retrouve simplement une rare intervention sur un blog datant de 2006 lorsque Rani Assaf monte au créneau sur les problèmes posés par les sites Internet de contenus vidéo. Des sites généralement très gourmands en bande passante et dont les fournisseurs d’accès parmi lesquels Free supportaient les coûts. Et côté vie privé, Rani Assaf cultive tout autant le secret.
Assaf, un millionnaire très discret
Direction Montpellier dans le sud de la France, où peu de choses apparaissent sur sa vie personnelle. Comme pour son activité au sein de Free, Rani Assaf, cultive la discrétion. Méthodiquement, il fait disparaître ses traces sur Internet et s’exprime rarement en public.
On sait seulement que cet homme énigmatique est désormais un homme riche, 325eme fortune de France en 2013 (135 M€) selon le magazine Challenges. Il est intervenu de manière prépondérante dans le rachat du club de Football Nîmes Olympique cette année. Mais même à cette occasion, il évite toutes interviews et journalistes. Il refuse toute prise de photo de lui.
L’édition de novembre du magazine Vanity Fair consacre un article détaillé de plusieurs pages sur cet homme de l’ombre. Peut-être le début d’une nouvelle stratégie de communication pour cet homme de l’ombre?
Sources des photos : midilibre.fr / nainposteur.org
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