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Richard Mille, c’est une marque de haute-horlogerie suisse qui connait un parcours fulgurant depuis son apparition sur le marché en 2001. Et c’est le nom de l’homme dont la folie et la passion ont donné vie à des montres pas comme les autres.
Alliant le meilleur de la technologie, du design, et de la fabrication, ces montres sont parmi les plus chères au monde, pouvant atteindre les 500.000 euros. Lors du SIHH (Salon international de la haute horlogerie), qui s’est tenu à Genève du 20 au 24 janvier dernier, Richard Mille s’est un fois encore renouvelé avec sa nouvelle collection. Fidèle à sa réputation d’innovation technologique, la marque présente entre autres des modèles avec G-mètre intégré. Et fidèle à son esprit de modernité, elle a conçu un nouveau bracelet dont l’ergonomie est conçue pour une clientèle féminine.
Un pari audacieux
Ces montres extrêmes par leurs prouesses technologiques, leur qualité de finition, et leur confort sont à l’image de leur concepteur.
Né dans le sud de la France, Richard Mille a toujours été passionné par la mécanique. Après des études de marketing, il découvre l’horlogerie en intégrant l’entreprise Finhor en tant que responsable des exportations. Secteur qu’il ne quittera plus. Quand il rejoint Maubuisson en tant que président de la division horlogère et directeur de la joaillerie, il est un expert en horlogerie reconnu et s’implique dans la création des montres.
En 1997-98, il conçoit sa première montre, qui sera réalisée en 2001, année de la création de son entreprise implantée en Suisse. D’emblée il fait le pari audacieux de laisser libre cours à sa créativité et à sa recherche de qualité sans se soucier de contraintes marketing et budgétaires. « Mon projet portait en lui tous les germes de l’échec » s’amuse-t-il après coup dans une interview à La Revue des Montres. Et pourtant, le succès sera immédiat.
Légèreté et confort
Pour Richard Mille, une montre doit être un « compagnon de vie ». Elle doit être confortable, donc légère, et pouvoir être portée en toutes circonstances. Le luxe selon Richard Mille n’est pas ostentatoire, mais doit émaner la qualité, l’authentique. Tout en étant résolument ouvert sur le monde et ses évolutions. Cette conception du luxe le pousse à innover sans relâche, tant en matière de technologie que de joaillerie. Pour cela il a su s’entourer des meilleurs dans chaque domaine.
Côté fabrication, il veille à préserver un travail artisanal puisque chaque montre est finie à la main pour environ 30 % de sa fabrication.
Des montres testées en situations extrêmes
Sa passion de la mécanique et son goût du challenge l’ont conduit naturellement à concevoir des montres pour le sport de haut-niveau, de la course automobile au golf en passant par le tennis, ou le sprint. Les montres Richard Mille sont testées en conditions réelles par les partenaires de la ‘famille RM’ dont le tennisman Rafaël Nadal, ou le pilote automobile Sébastien Loeb, qui les portent durant leurs compétitions. Ce partenariat sert là encore le souci de perfection qui caractérise Richard Mille, l’homme et ses montres.
Un succès qui suscite la convoitise
Richard Mille est lui-même le meilleur des ambassadeurs de sa marque dans le monde. Son charme et sa gouaille naturels sont apprécié des médias. Il est enfin un businessman à succès puisque son entreprise ne cesse de croître. La marque a produit 3000 montres en 2013 et en prévoit 3400 pour 2014.
Malgré la convoitise suscitée par ce succès, Richard Mille a choisi pour le moment de rester à la tête de cette extraordinaire aventure. C’est ainsi qu’il a renoncé en 2013 à une reprise éventuelle par la société Kering, craignant de mettre en péril l’esprit de sa société. A ce jour, il reste donc le pilier central sur lequel repose l’entreprise Richard Mille. Et demeure le garant de l’âme de ces montres extrêmes.
Source des photos : www.lacotedesmontres.com
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