Trump attaque de nouveau Jeff Sessions, sur la sellette Trump attaque de nouveau Jeff Sessions, sur la sellette Trump attaque de nouveau Jeff Sessions, sur la sellette
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Trump attaque de nouveau Jeff Sessions, sur la sellette

Publié le 25 juillet 2017,
par Reuters.
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WASHINGTON (Reuters) – Donald Trump a continué mardi à s’en prendre à son Attorney General (ministre de la Justice) Jeff Sessions, lui reprochant de ne pas enquêter sur sa rivale démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton, et soulevant, sans donner de preuves, des questions sur le rôle de l’Ukraine dans la campagne électorale.

Dans des tweets particulièrement matinaux, le président américain a estimé que Jeff Sessions avait « adopté une position très faible » envers Hillary Clinton » et il a évoqué par ailleurs « les efforts de l’Ukraine pour saboter la campagne de Trump – en favorisant doucement Clinton ».

Sessions, a-t-il écrit, « a adopté une position très faible sur les crimes de Hillary Clinton (où sont les e-mails et les serveurs de la DNC (Direction nationale du Parti démocrate), et ceux qui font fuiter des renseignements ».

Lundi, la nouvelle porte-parole de la Maison blanche, Sarah Sanders, avait réaffirmé que le président était mécontent de Sessions, lui reprochant de s’être déclaré incompétent dans l’enquête russe.

Dans une interview publiée la semaine dernière par le New York Times, Trump avait déclaré que s’il avait su que Sessions allait se déclarer incompétent dans l’enquête russe, il ne l’aurait pas nommé à ce poste.

« Sessions n’aurait jamais dû se récuser, et s’il allait se récuser, il aurait dû me le dire avant d’accepter le poste et j’aurais choisi quelqu’un d’autre », déclarait le président au quotidien.

Jeff Sessions a reconnu et regretté de ne pas avoir dévoilé aux sénateurs une rencontre avec l’ambassadeur de Russie à Washington au cours de la campagne. Il s’est par conséquent déclaré incompétent en mars dans toutes les investigations en cours ou à venir sur les ingérences russes dans la campagne électorale.

Interrogé mardi sur l’hypothèse d’une destitution de l’Attorney General, le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan, s’est borné à répondre que cette question relevait de Donald Trump et de lui seul.

 

(Susan Heavey et Roberta Rampton; Eric Faye pour le service français)adonai