La corruption, plus grande menace contre le PCC selon Xi Jinping La corruption, plus grande menace contre le PCC selon Xi Jinping La corruption, plus grande menace contre le PCC selon Xi Jinping
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La corruption, plus grande menace contre le PCC selon Xi Jinping

Publié le 1 juillet 2016,
par Reuters.
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PEKIN (Reuters) – La corruption est le plus grand danger qui menace le Parti communiste chinois, a affirmé vendredi le président Xi Jinping à l’occasion du 95e anniversaire du PCC.

Dans un discours prononcé au Palais de l’Assemblée du peuple à Pékin, le chef de l’Etat a déclaré que l’Histoire avait choisi le Parti communiste pour diriger la Chine, mais qu’elle abandonnerait le PCC si celui-ci n’est pas géré correctement et n’est pas à l’écoute de la population.

« En tant que parti au pouvoir, le plus grand danger auquel nous sommes confrontés est la corruption », a déclaré Xi aux membres du PCC.

« Nous devons faire preuve d’une volonté inébranlable, ne pas relâcher notre politique de tolérance zéro, enquêter sur toutes les affaires et punir ceux qui sont corrompus, ne permettre à aucun élément corrompu de se dissimuler au sein du parti », a ajouté le président chinois.

Plusieurs dizaines de hauts responsables communistes sont sous les verrous depuis le lancement d’une vaste campagne anti-corruption par Xi Jinping lors de son accession à la tête de l’Etat en mars 2013.

Evoquant les défis extérieurs de la Chine, Xi Jinping a prévenu que la Chine ne transigerait pas sur ses intérêts stratégiques.

« N’attendez pas que nous avalions le fruit amer des dommages à notre souveraineté, notre sécurité et nos intérêts en matière de développement », a lancé le président chinois, dont le discours était retransmis à la télévision.

Sans faire allusion directement à la victoire, en janvier dernier à Taïwan, de la présidente indépendantiste Tsai Ing-wen, Xi Jinping a réaffirmé que la Chine s’opposerait « résolument aux forces sécessionnistes à Taïwan ».

« Les 1,3 milliard de Chinois et l’ensemble de la nation chinoise n’accepteront jamais qu’une personne use de méthodes pour mener des activités visant à diviser le pays », a-t-il dit.

La Chine considère Taïwan comme une province sécessionniste et n’a jamais renoncé à recourir à la force pour reprendre le contrôle de l’île.

 

(par Ben Blanchard. Jean-Stéphane Brosse pour le service français)