Levée de fonds pour le droit à l'IVG après la décision de Trump Levée de fonds pour le droit à l'IVG après la décision de Trump Levée de fonds pour le droit à l'IVG après la décision de Trump
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Levée de fonds pour le droit à l'IVG après la décision de Trump

Publié le 2 mars 2017,
par Reuters.
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BRUXELLES (Reuters) – La conférence de Bruxelles destinée à lever des financements pour les organisations de planning familial après l’arrêt du financement de ces programmes par les Etats-Unis a permis de lever 181 millions d’euros, ont annoncé jeudi les organisateurs.

Peu après son arrivée au pouvoir fin janvier, le président américain Donald Trump a remis en vigueur l’obligation pour les associations étrangères recevant des financements américains de certifier qu’elles ne pratiquent pas l’avortement ni ne donnent de conseils en matière d’interruption volontaire de grossesse (IVG) en tant que méthode de contrôle des naissances.

Cet arrêt des subventions se traduit par un manque à gagner estimé à 600 millions de dollars (570 millions d’euros), selon une estimation néerlandaise.

Une cinquantaine de pays, d’organisations et de fondations ont participé jeudi à la conférence « She decides » (C’est elle qui décide) pour financer les associations qui souffrent le plus de la décision de Donald Trump.

Le vice-Premier ministre belge et ministre de la Coopération Alexander De Croo a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’être « contre quelque chose ou quelqu’un », mais que le gouvernement Trump avait pris « la mauvaise décision ».

Les 50 participants vont travailler ensemble pour faire en sorte que les conséquences de cette décision sur le terrain soient « minimales », a dit le ministre.

Lors de la conférence, les militants de pays en développement ont évoqué le cas de très jeunes adolescentes contraintes d’avoir des enfants en raison d’un viol, d’un mariage forcé ou d’absence d’accès aux moyens de contraception.

« Chaque pays, chaque personne prend ses propres décisions. Ce qui est bien dans ce monde, c’est que c’est un monde libre et qu’il doit le rester », a déclaré la ministre néerlandaise du Commerce extérieur et de la coopération pour le développement, Lilianne Ploumen, qui a lancé la campagne « She decides ».

 

(Waverly Colville; Danielle Rouquié pour le service français, édité par Tangi Salaün)