Du web au climat : l’épopée verte de Mehdi Coly

C’est à Lyon, en 2019, qu’il cofonde avec plusieurs associés Team for the Planet, une entreprise citoyenne destinée à financer des innovations capables de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre. L’idée est simple mais ambitieuse : permettre à chacun, particulier ou entreprise, de devenir actionnaire pour soutenir des projets technologiques ouverts et accessibles à tous.

Transformer l’épargne en levier pour le climat

Le modèle choisi est original : la société ne verse pas de dividendes, tout l’argent levé étant réinvesti dans la lutte climatique. Mehdi Coly consacre deux ans sans rémunération à construire la stratégie et la gouvernance de ce projet, avant de passer progressivement le relais à d’autres membres du collectif. L’objectif affiché est immense : mobiliser un milliard d’euros d’ici 2030 afin de financer cent innovations majeures dans le domaine de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie ou encore des transports.

En quelques années, Team for the Planet est parvenue à lever plusieurs millions d’euros et à financer des projets très divers, allant de la propulsion maritime par cerfs-volants à la capture du CO₂ grâce à des matériaux minéraux. L’ouverture aux citoyens comme aux entreprises a permis de fédérer une communauté internationale autour de ce projet inédit.

Raconter l’écologie autrement

Au-delà du financement, Mehdi Coly incarne une manière particulière de parler d’écologie. Plutôt que de miser sur un discours catastrophiste, il préfère mettre en avant une vision positive et mobilisatrice : montrer que des solutions existent et qu’il est possible de participer, à son échelle, à un effort collectif mondial. Cette approche lui a valu de nombreuses invitations dans des conférences et événements dédiés à l’innovation et au climat.

Depuis 2021, il continue d’élargir son champ d’action, en accompagnant d’autres initiatives citoyennes et financières liées à la transition écologique. Son ambition reste la même : transformer l’épargne et l’énergie collective en leviers puissants pour faire émerger des solutions concrètes face au défi climatique.

Pour info : on vous relaie son post qu’il publiait en juillet sur LinkedIn :

C’est décidé, je quitte ce pays.
Ce pays où on ne peut pas entreprendre.
Où on n’aime pas les riches.
Où on valorise la médiocrité.
Où il est impossible de réussir.
Où la performance dérange.
Où on préfère les allocs à l’ambition.

J’ai pris le temps de chercher un pays qui donne vraiment envie d’entreprendre.
Un pays où on investit, où on innove, où on rayonne.

Et j’ai trouvé.
Je pars m’installer dans ce pays qui :
– Attire le plus d’investissements étrangers en Europe
– Affiche une productivité horaire de 86€ (vs 67€ dans l’OCDE)
– Est n°1 européen en nombre d’entreprises dans le Top 500 mondial
– Est 2ᵉ contributeur européen aux brevets déposés à l’EPO
– Est 1er producteur agricole en Europe
– Se classe 2ᵉ mondial en médailles Fields
– Est 4ᵉ puissance mondiale en intelligence artificielle
– Est 4ᵉ au classement Nobel
– Se classe 3ᵉ au monde au Global Cities Index (sa capitale)
– Se classe 10ᵉ mondial en patrimoine net par habitant
– Est 7ᵉ mondial en nombre de millionnaires par 1000 habitants
– Est 5ᵉ exportateur mondial
– Est 4ᵉ au monde en nombre de sites UNESCO
– Est 6ᵉ au Global Soft Power Index 2024
– Affiche la 2ᵉ espérance de vie la plus élevée d’Europe de l’Ouest (hors micro-États)
– Est 4ᵉ nation la plus médaillée aux JO
– Est 2ᵉ en R&D privée en Europe
– Et abrite le plus grand incubateur de startups au monde
– Est 1ère destination touristique mondiale (tout le monde veut le visiter)
Alors voilà. Je quitte les clichés, les jérémiades, les défaitismes. Je quitte la Dépressie. Et je m’installe là où on construit, on crée, on invente.
Je m’installe en France.

Photos : lesechos.com et maddyness.com

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