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La firme Parrot à récemment mis à disposition pour les détenteurs de l’AR Drone un équipement aux caractéristiques bluffantes: un enregistreur et programmateur de vol, s’appuyant sur la géolocalisation par satellite.
L’AR drone, version civile des avions téléguidés dont se servent les forces armées contemporaines, avait déjà réussi à convaincre malgré son prix peu attractif. L’équipement du gadget s’étoffe peu à peu, l’objectif inavoué de Parrot étant de faire de son jouet un véritable outil. A présent il est possible en outre d’équiper son drone d’une boîte noire.
Le Flight Recorder, est doté d’un système de géolocalisation par GPS qui chamboule par ses fonctionnalités l’approche de l’AR Drone. La simplissime connexion par USB au Flight Recorder permet entre autres de stocker les informations de vols réalisés. Comme les vrais…
Un bijou de technologie…
La surprise, c’est que l’appareil est connectable en WIFI à une tablette tactile, d’exploitation Windows, Linux ou Mac OS X, et que par cette tablette il est désormais possible de définir un plan de vol détaillé. D’emblée, grâce aux capteurs GPS, le Flight Recorder permet une meilleure stabilité.
Sur la carte satellite qui s’affiche sur la tablette en fonction de notre géolocalisation, on trace du bout du doigt le parcours à effectuer, on choisit l’altitude et la vitesse de croisière. Un clic pour valider le circuit et le drone s’envole : la manœuvre se montre d’une facilité déconcertante. On trouve également une fonction « HOME », pour rapatrier l’AR Drone au point de décollage.
L’exploitation de la géolocalisation par GPS donne un souffle nouveau à ce bijou de technologie qu’était déjà l’AR Drone auparavant. Le Flight Recorder peut enregistrer plus de 350 paramètres de vol. La caméra 720 HD, connectée à une mémoire flash de 4Go, permet l’enregistrement d’un maximum de 2h de film embarqué. Comme les vrais…
… entre toutes les mains
Le Flight Recorder pour AR Drone est actuellement disponible sur le Parrot-shop pour la somme de 98,99 €. Le prix semble relativement honnête, compte tenu des fonctionnalités apportées et de la facilité d’utilisation. Pour le public visé, déjà possesseur d’un AR drone, cet investissement reste des moindres.
Filmer « vu du ciel » devient alors un jeu d’enfant, pour tout le monde et n’importe où. Les images enregistrées transitent sur des serveurs publics, modélisés en 3D. Des fonctions « replay » permettent de revoir les vols avec tous types d’informations techniques à l’appui. La carte de l’« AR.Drone Academy » est au fur et à mesure alimentée par les découvertes effectuées.
L’utilisation des drones civils est normalement réglementée par plusieurs arrêtés émanant du ministère des Transports. Il est donc plus prudent pour Parrot de proposer son gadget au rayon jouet. Cependant l’arsenal d’équipements mis progressivement à disposition du consommateur a de quoi inquiéter. Les frontières entre la curiosité et le viol de la vie privée sont remises en question.
Comme les vrais !
Les scrupules n’ayant jamais constitué un frein plausible à la consommation, les drones se vendent comme des petits pains. Il faut bien admettre que l’AR drone est autrement plus attrayant que son ancêtre ludique : la voiture téléguidée. D’autant plus qu’il est possible de personnaliser son bien, et de soumettre son drone à une séance de tuning. Comme les vrais !
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