Jean-Marc Ayrault et son homologue allemand dans le Donbass Jean-Marc Ayrault et son homologue allemand dans le Donbass Jean-Marc Ayrault et son homologue allemand dans le Donbass
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Jean-Marc Ayrault et son homologue allemand dans le Donbass

Publié le 15 septembre 2016,
par Reuters.
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SLOVIANSK, Ukraine (Reuters) – Les ministres des Affaires étrangères allemand et français se sont rendus jeudi en compagnie de leur homologue ukrainien dans l’est de l’Ukraine, quelques heures après la conclusion d’un nouvel accord de cessez-le-feu entre forces gouvernementales et séparatistes prorusses.

« Le cessez-le-feu nous fournit l’occasion de travailler sur les autres questions (politiques) qui sont si importantes. Il n’y a pas eu de progrès pendant six mois et la situation sécuritaire s’est dégradée », a déclaré Frank-Walter Steinmeier.

Le chef de la diplomatie allemande s’est adressé aux journalistes à l’ombre d’un pont de la ville de Sloviansk qui a été détruit en mai 2014 par les bombardements des séparatistes prorusses et dont le gouvernement ukrainien a entrepris la reconstruction.

Frank-Walter Steinmeier et son homologue français, Jean-marc Ayrault, ont estimé mercredi à Kiev que l’accord de cessez-le-feu constituait une « lueur d’espoir » pour l’Ukraine.

Les observateurs de l’OSCE, qui supervisent la trêve, ont signalé une seule violation depuis son entrée en vigueur mercredi à minuit, les belligérants s’accusant pour leur part mutuellement de ne pas la respecter.

« Nous suggérons qu’une expérimentation soit faite d’une zone totalement démilitarisée, acceptée par toutes les parties, où le cessez-le-feu se produirait avec le départ de toutes les armes et personnes armées. Ce serait une première étape », a commenté Jean-Marc Ayrault.

Interrogé sur la visite des ministres européens dans l’est de l’Ukraine, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que celle-ci ne pouvait qu’être saluée « si elle contribue au respect par l’Ukraine de ses engagements ».

Les autorités de Kiev estiment qu’il n’est pas possible d’organiser des élections dans les régions séparatistes tant que le calme n’y règne pas et que l’armée ukrainienne n’a pas repris le contrôle de la frontière avec la Russie, comme le prévoit l’accord de paix conclu l’an dernier à Minsk.

 

(Andrea Shalal, avec John irish à Paris, Tangi Salaün pour le service français)